• 8. Conseil municipal du 21 mars 2013

    CONSEIL MUNICIPAL DU 21/03/2013
     
    COMPTE-RENDU
     
    18 Présents    
    2 Représentés : M. RENAULT par  Mme WALTHER 
                            Mme YVERT       par    M. LEHMANN 
    1 absente (depuis maintenant longtemps)  Mme OUSFAR            
     
    L’essentiel du Conseil municipal portait sur les comptes administratifs 2012 (budget et budgets annexes) et les comptes de gestion qui leur sont parallèles. Le compte administratif est celui du maire, le compte de gestion est celui du percepteur. Les deux, qui doivent évidemment concorder,  sont soumis au vote du conseil municipal sans quoi leur gestion est en cause (non au sens des décisions mais de la sincérité des chiffres).
    Mais le Maire Jean-François JAMET voulut marquer le début de ce conseil par une déclaration solennelle portant sur la conduite des conseillers municipaux en conseil municipal : compte tenu des incidents graves qui ont perturbé les précédents conseils, il commença à lire un discours en appelant à la sérénité, qualifiant les disputes d’inconvenantes. Au lieu de calmer les esprits, il ne fit en fait que rappeler certains à leurs querelles : Madame PHILIPPEAU  demandait à Monsieur CASENAVE de « bien se tenir », ce qui évidemment provoquait chez lui un prurit d’irritation et d’indignation. 
    Monsieur JAMET rappelait qu’il est seul maître de la police du Conseil municipal, et qu’à ce titre il donne la parole et la retire. Dorénavant, chaque intervenant devra demander la parole qui lui sera donné au maximum pour deux minutes. En cas de dépassement, le Maire interrompra le contrevenant et lui intimera l’ordre de se taire. S’il ne le fait pas, il le priera de sortir.  Un règlement intérieur va être mis au point (obligatoire du reste pour les communes supérieures à 3500 habitants).
     
    Delphine PHILIPPEAU demande la parole : Jean JAMET la lui refuse aussitôt. 
    Etait ensuite débattu l’adoption du procès verbal du dernier Conseil municipal au cours duquel Mme PHILIPPEAU avait traité les chiffres présentés par Philippe CASENAVE d’insincères. Précision étant donnée par Delphine P. qu’elle n’avait pas dit que les chiffres étaient insincères mais que la présentation l’était. C’est alors qu’elle citait l’article de Sud-ouest relatant le Conseil : Monsieur le Maire lui rétorquait aussitôt que « Sud-Ouest n’était pas une référence. » En conséquence de quoi Martine GUILLOT accréditée par ce journal pour Carignan,  se sentant particulièrement atteinte par cette observation assortie d’un coup d’oeil  du Maire en sa direction, déclarait à la fin du Conseil et hors Conseil qu’elle ne ferait plus les comptes rendus.
    Diverses observations s’ajoutaient à celles qui viennent d’être citées : en conséquence, le Maire décidait que le compte rendu ferait l’objet d’une nouvelle lecture pour approbation. 
     
    NDLR : D’une tragédie grecque jouée lors les précédents conseils, nous sommes parvenus à une pièce de boulevard, voire à un pugilat entre enfants qui veulent le même ballon. Il faut dire que le Maire n’en rate pas une en destituant une adjointe qu’il venait de nommer, en lui mettant la tête sous l’eau par un vote du Conseil dont le résultat fut l'objet de controverse, Mme PHILLIPPEAU ayant du intervenir pour faire reconnaître sa voix oubliée lors du dépouillement !!!." Sans compter les balles perdues qui atteignirent Martine GUILLOT, journaliste de Sud-Ouest chargée de la vie de Carignan, notamment des Conseils municipaux depuis maintenant environ 10 ans. Elle n’avait pas démérité même si elle ne mâche ses mots par sa façon de décrire les faits et gestes de la municipalité, celle-ci comme la précédente : chacun en a pris pour son compte mais jamais avec mépris ou excès, ce qui est le vrai travail d’un ou d’une journaliste. Sinon, il n’y a qu’à interdire aux journalistes l’accès au Conseils municipaux, ce qui n’est évidemment ni républicain, ni démocratique.  Nous attendons maintenant le règlement intérieur : les conseillers n’ont qu’à bien se tenir : il faut dire que tous les nouveaux « se tiennent parfaitement bien » : ils se taisent à une exception près.
     
    Ordre du jour : délibération sur le compte administratif et le compte de gestion 2012. 
    Voir le débat d’orientation budgétaire du 22 Novembre 2012 au cours duquel les projections pour 2013 faisait état des résultats 2012 (partiels évidemment mais suffisamment documentés pour que le compte de résultat en soit la fidèle transcription)
    Les résultats se montent à 494 959 € (recettes 2, 7 millions d'euros constituées à hauteur de 61 % d'impôts et taxes et les dépenses 2,2 millions d'euros constituées à hauteur de 57 % de charges de personnels).
     
    Le besoin de financement est de 412 644 €. Le résultat de 494 959 sera affecté pour 490 000 € à la section investissement et 4 949 € seront à reporter.
     
    Etait présenté le budget annexe au transport solaire affecté par l'achat d'un bus de 15 places pour 15 548 € et dont le résultat est de 5216 €, Le budget annexe énergie électrique quant à lui (photovoltaïques de l'Ecole Primaire) présente un résultat de 3 460 € reversé, comme le prévoit la réglementation, au budget général. 
     
    Le tout était voté à l’unanimité.
    Questions diverses.
    La boîte aux lettres sera replacée devant le bureau de tabac.
     
    NDLR : la saga de la poste.   Après l’ouverture de l’agence postale communale à la Maison de la Solidarité (ex Claverie), était demandée une boîte aux lettres à côté de son entrée. La Poste au lieu de placer une petite boîte aux lettres transportait purement et simplement la grosse boîte du centre commercial à l’agence postale. Plus de boîte aux lettres devant le tabac presse.  La Municipalité (le Maire, Monsieur GRENIER) demandait à la Poste de revoir sa copie. Impossible ou plutôt difficile pour la Directrice d’expliquer aux employés de la Poste qu’elle s’était trompée  (selon Monsieur GRENIER). Donc ce sont finalement les employés communaux qui vont déménager la grosse boîte aux lettres en espérant qu’une petite sera placée à l’Agence postale communale par la Poste. Et si les employés communaux se blessaient en déplaçant la boîte aux lettes, qui serait responsable ? La Poste, la Mairie, l’employé ? Un bon devoir d’étudiant en droit de 4° année de Droit !
     
    Madame PHILIPPEAU faisait état de pressions qu’aurait exercé un adjoint sur un commerçant qui avait accepté d’afficher les annonces de la soirée « présence de femmes » organisée par elle le 22. S’ensuivirent des amabilités entre elle et Monsieur AHABCHANE. C’est la  « conseillère » ou la « présidente de l’association » qui parle ?  Il est fait remarquer in fine que « Madame PHILIPPEAU  fait de la politique. »
     
    NDLR : Monsieur AHABCHANE lui n’en fait bien sûr pas ! Encore une nouvelle attaque délibérée envers Mme PHILIPPEAU. M. AHABCHANE n'hésite pas à mélanger les casquettes pour semer trouble et confusion et ainsi alimenter la polémique. Au fait, a t-il demandé au maître de séance s'il pouvait prendre la parole ? Mais lui, avait-il besoin de le faire ? 

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