COMPTE RENDU DE LA REUNION PUBLIQUE DU JEUDI 11 OCTOBRE 2012

La réunion publique tenue hier soir jeudi 11 octobre 2012 à partir de 20 H 00 à la Salle Polyvalente par la liste Restaurer la Confiance a connu une affluence certaine. L’assistance se trouvait composée de sympathisants, naturellement, mais aussi de personnalités de l’équipe en place ou de la liste adverse et de nombreux Carignanais soucieux non seulement de s’informer mais aussi de faire part de leurs préoccupations.

Les neuf candidats ont été présentés au public et c’est naturellement les questions soulevées par la liste présente qui ont été abordées par les participants à cette réunion après qu’ait été évoqué le problème de savoir ce que comptaient faire ces candidats, s’ils étaient élus à un Conseil dont la majorité est en principe acquise au maire en place. A quoi il a été répondu que c’est dans un esprit de co-opération et non d’opposition systématique que les nouveaux membres souhaitaient siéger. Pas de programme, à proprement parler puisque pas de majorité pour l’appliquer, mais des propositions pour mener à son terme, dans les meilleures conditions, le mandat donné par les Carignanais à l’équipe aux affaires. et des idées pour améliorer la vie quotidienne des Carignanaises et Carignanais, ainsi que des propositions pour le Carignan de demain.

La question essentielle débattue au cours de cette soirée porta sur l’assainissement ainsi que sur la densification de la zone urbanisée qui lui est lié. L’assainissement doit-il être Individuel ou collectif ? Ceci pour ce qui concerne en particulier les constructions à venir dans la zone Ud, au nord-est de Carignan. Certains ont témoigné des désagréments liés à la solution individuelle spécialement en cas de concentration d’habitations sur des terrains de peu d’amplitude, terrains dont la nature argileuse pose des problèmes particuliers. Reconnaissant la supériorité de l’assainissement collectif, un des candidats de la liste adverse, faisait valoir que « en attendant » la solution individuelle était une solution acceptable. A quoi il a été répondu que, en somme, il valait mieux prévenir que guérir et qu’il était peut-être déraisonnable de laisser des particuliers investir des sommes assez considérables et se trouver aux prises avec des difficultés et des charges difficiles à estimer par avance « en attendant » qu’on en vienne à la solution la plus favorable.

Pour ce qui concerne le lotissement du Moulin de Sonney, il a été précisé par Marc Gizard qu’il n’est en rien concerné par le tuyau d’assainissement qui va passer de Latyresne vers le lotissement de Coeuille par le chemin du Moulin.

Sur la question, liée à celle-ci, de l’urbanisation, on a fait remarquer à Monsieur Gizard que lui-même avait construit et beaucoup (en cinq ans ce qui aurait pu l’être en quinze). A quoi l’intéressé répondit que ce ne fut pas sans avoir au préalable « préparé le terrain », spécialement, justement, sur la question de l’assainissement. Que, par ailleurs, il était préférable de donner naissance à des lotissements, parce qu’alors il y avait obligation pour les propriétaires de s’entendre, d’édicter des règles communes au lieu que chacun fasse à sa guise (spécialement sur des terrains peu étendus) dans un désordre qui ne peut conduire qu’à des conflits ou des problèmes coûteux à résoudre pour la commune.

A également été abordé l’épineux problème de la fiscalité. Les chiffres avancés par les candidats en présence (augmentation de 26% de la taxe foncière) ont été contestés par leurs adversaires. Il a alors été précisé qu’onest passé en quatre ans, de 2008 à 2012 de 13,90 % à 17,55 % (ce que confirment non seulement la feuille d’impôts mais encore le journal municipal lui-même : L’Echo de Carignande 2012). Il a encore été rappelé que ce même taux, entre 2001 et 2008, soit sur 7 années, n’avait augmenté que de 17 %. Soit : 10 points de moins que l’augmentation de l’actuelle mandature.

La sécurité a fait l’objet de plusieurs questions notamment par des aides maternelles. La route de Tresses reste dangereuse. En particulier, les trottoirs restent pour beaucoup difficiles à utiliser pour des poussettes.

Des parents, des assistantes maternelles se sont aussi préoccupés des aires de jeu. L’actuelle aire située près des écoles, mal entretenue, pauvre en équipement, peu attrayante appelle outre sa rénovation la création d’aires sécurisées supplémentaires. Un conseiller de la liste en place a fait observer qu’il était prévu de réaliser une telle aire près de la nouvelle salle des fêtes sur l’ancien terrain de football, ce dont tout le monde s’est réjoui. Les candidats deRestaurer la Confiance ont fait valoir à leur tour un projet élaboré dans le cadre de la Commission fleurissement qui se situerait près des serres, projet qui paraît adopté depuis 2009 mais dont la réalisation est sans cesse repoussée.

Des personnes de l’assistance ont fait remarquer que l’entretien de la commune laisse à désirer. En particulier, certains ont souligné que les travaux demandés étaient souvent faits sans tenir compte des observations et conseils des riverains, ou n’étaient pas faits du tout. On a regretté une certaine absence de coordination et d’écoute.

Un membre de l’équipe en place a rappelé que l’actuelle municipalité se propose de réaliser des espaces verts, notamment au bois de la Bohème qu’elle veut acheter, en particulier, pour y installer par exemple un terrain de boules ombragé. Marc Gizard a indiqué que cette acquisition coûterait près de 100 000 €, ce qui est tout de même beaucoup. Il avait un projet qui respectait les arbres, qui permettait de construire sur la partie sans arbres, les arbres étant classés, et qui accordait à la Mairie pour 1 € symbolique suffisamment de terrain pour pouvoir doubler les ateliers municipaux d’ici 10 à 15 ans. Il préfèrerait que l’espace qui se trouve à côté des serres soit aménagé en jardin ou espace pour les enfants, ce qui ne nécessiterait aucune dépense de foncier et libèrerait ainsi de l’argent pour réaliser rapidement une aire de jeu sécurisée pour les enfants.

Enfin, à une question portant sur le ou les aires de passage pour les gens du voyage, un représentant de la municipalité affirmait que la question restait pendante à la Communauté de commune compétente en la matière. Carignan est-il concerné ? La réponse est restée vague. Marc Gizard a fait état de propositions qu’il avait faites quant il était maire : l’utilisation des vastes espaces inconstructibles dans les palus de Garonne lui semblait une réponse appropriée. Mais il n’avait reçu aucune réponse de la Préfecture.

La réunion s’est achevée à 20H30.

Pour télécharger le diaporama de la réunion, publique : 

https://hotfile.com/dl/178298250/a1187d3/Restaurer_la_confiance.pps.html